faceshift: des avatars tout sourire
23.04.2013
Les choses s’accélèrent pour faceshift, la startup créatrice d’avatars issue des laboratoires de l’EPFL. L’entreprise créée officiellement en juillet 2012 par Thibaut Weise, a récemment pu bénéficier d’une vitrine de choix puisque c’est un avatar faceshift du journaliste Patrick Fehler qui a présenté une séquence de la dernière édition de l'émission TTC sur la RTS. La startup a par ailleurs fait l’unanimité en remportant simultanément les prix du Jury et du public lors de la dernière édition des Lift Awards 2013 de Genève. Rencontre avec Thibaut Weise CEO de faceshift et Alumni de l’équipe nationale des startup 2012.
![]() Thibaut Weise, CEO de faceshift
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Pouvez-vous me parler de faceshift et de votre technologie ?
A faceshift, nous avons développé une technologie qui permet de capturer l’expression faciale d’un utilisateur en temps réel sans utilisation de capteurs physiques et sans poser de marqueurs sur le visage. Avec son propre visage, l’utilisateur va être en mesure d’animer un caractère virtuel ou un avatar. En tant que Spin-off de l’EPFL, nous nous sommes appuyés sur cette technologie pour créer un outil destiné aux studios d’animation pour leur permettre de créer du contenu virtuel avec une grande facilité. La technologie faceshift permet de créer aussi bien des films d’animation et des jeux vidéo que du contenu publicitaire ou des effets spéciaux. En plus de la très grande simplicité d’utilisation par rapport aux technologies concurrentes, faceshift permet de réaliser des choses difficilement faisables auparavant : grâce à notre logiciel, les créateurs de jeux vidéo parviennent par exemple à mettre en scène une conversation expressive et visuellement réaliste entre deux avatars.
Qui êtes vous et comment en êtes vous arrivé à créer faceshift ?
J’ai d’abord étudié l’ingénierie informatique à Londres avant d’entamer un doctorat en visualisation et modélisation du scanning informatique 3D (ndlr:!) à l’EPFZ. J’ai ensuite développé mon premier scanner 3D avant de créer un système d’animation des visages en 2009. Je suis ensuite parti pour Lausanne où j’ai effectué mon séjour postdoctoral au sein de la division graphisme informatique de l’EPFL. L’idée de faceshift avait germé dans mon esprit depuis longtemps mais il n’était pas possible d’envisager la commercialisation d’un tel produit avant la généralisation au grand public de hardwares compatibles avec la technologie 3D. En ce sens, c’est la sortie de Microsoft Kinect pour Windows en 2012 qui nous a permis de nous lancer.
Ou en est faceshift six mois après le lancement officiel de votre premier logiciel ?
Le logiciel faceshift est maintenant téléchargeable directement depuis notre site et peut être acquis pour une période d’une année. Nous investissons énormément en termes d’efforts marketing et ciblons essentiellement les grands studios d’animation car ce sont eux qui donnent le ton et fixent les standards de l’industrie qui sont ensuite adoptés par les plus petits studios.
Parallèlement, nous venons de lancer un nouveau logiciel que nous avons baptisé faceshift SDK. Ce produit s’appuie sur les mêmes technologies que celles déployées pour notre logiciel initial mais offre de « visualiser » le regard d’une personne et d’en déterminer la trajectoire et la « cible » grâce à son avatar. Cette technologie appelée « tracking visuel » existait auparavant mais était beaucoup plus complexe à mettre en œuvre. SDK s’adresse à une clientèle un peu différente de celle des studios d’animation. Je pense ici aux publicitaires ou aux analystes marketing.
Quelle est votre actualité financière ? Etes-vous actuellement en recherche de financements ?
Nous sommes actuellement en discussions très avancées avec des ventures capitalistes. J’utilise le conditionnel mais nous pourrions rapidement annoncer une levée de fond de l’ordre d’un demi-million de Francs.
A faceshift, nous avons développé une technologie qui permet de capturer l’expression faciale d’un utilisateur en temps réel sans utilisation de capteurs physiques et sans poser de marqueurs sur le visage. Avec son propre visage, l’utilisateur va être en mesure d’animer un caractère virtuel ou un avatar. En tant que Spin-off de l’EPFL, nous nous sommes appuyés sur cette technologie pour créer un outil destiné aux studios d’animation pour leur permettre de créer du contenu virtuel avec une grande facilité. La technologie faceshift permet de créer aussi bien des films d’animation et des jeux vidéo que du contenu publicitaire ou des effets spéciaux. En plus de la très grande simplicité d’utilisation par rapport aux technologies concurrentes, faceshift permet de réaliser des choses difficilement faisables auparavant : grâce à notre logiciel, les créateurs de jeux vidéo parviennent par exemple à mettre en scène une conversation expressive et visuellement réaliste entre deux avatars.
Qui êtes vous et comment en êtes vous arrivé à créer faceshift ?
J’ai d’abord étudié l’ingénierie informatique à Londres avant d’entamer un doctorat en visualisation et modélisation du scanning informatique 3D (ndlr:!) à l’EPFZ. J’ai ensuite développé mon premier scanner 3D avant de créer un système d’animation des visages en 2009. Je suis ensuite parti pour Lausanne où j’ai effectué mon séjour postdoctoral au sein de la division graphisme informatique de l’EPFL. L’idée de faceshift avait germé dans mon esprit depuis longtemps mais il n’était pas possible d’envisager la commercialisation d’un tel produit avant la généralisation au grand public de hardwares compatibles avec la technologie 3D. En ce sens, c’est la sortie de Microsoft Kinect pour Windows en 2012 qui nous a permis de nous lancer.
Ou en est faceshift six mois après le lancement officiel de votre premier logiciel ?
Le logiciel faceshift est maintenant téléchargeable directement depuis notre site et peut être acquis pour une période d’une année. Nous investissons énormément en termes d’efforts marketing et ciblons essentiellement les grands studios d’animation car ce sont eux qui donnent le ton et fixent les standards de l’industrie qui sont ensuite adoptés par les plus petits studios.
Parallèlement, nous venons de lancer un nouveau logiciel que nous avons baptisé faceshift SDK. Ce produit s’appuie sur les mêmes technologies que celles déployées pour notre logiciel initial mais offre de « visualiser » le regard d’une personne et d’en déterminer la trajectoire et la « cible » grâce à son avatar. Cette technologie appelée « tracking visuel » existait auparavant mais était beaucoup plus complexe à mettre en œuvre. SDK s’adresse à une clientèle un peu différente de celle des studios d’animation. Je pense ici aux publicitaires ou aux analystes marketing.
Quelle est votre actualité financière ? Etes-vous actuellement en recherche de financements ?
Nous sommes actuellement en discussions très avancées avec des ventures capitalistes. J’utilise le conditionnel mais nous pourrions rapidement annoncer une levée de fond de l’ordre d’un demi-million de Francs.