eSMART sur le chemin de l’expansion globale
31.10.2014
Les deux fondateurs d’eSMART ont fait le tour du monde avec venturelab: Laurent Fabre faisait partie du voyage avec les venture leaders China en 2014 tandis que Fabrizio Lo Conte traversait l’Atlantique dans le cadre du Swisscom StartUp Challenge la même année. Les deux anciens doctorants de l’EPFL reviennent sur cette expérience et sur leur recette du succès, pour leur système simple et intelligent de gestion de l’habitat.
![]() Laurent Fabre et Fabrizio Lo Conte sont de retour de Chine et de la Silicon Valley
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Laurent, tu es parti en Chine en septembre dernier avec la toute première volée du programme venture leaders China. Quels étaient tes objectifs et qu’en as-tu retiré?
Je souhaitais mieux comprendre le marché chinois. Nous avions un autre objectif, plutôt ambitieux, qui était celui de trouver un projet immobilier pilote à équiper pendant le voyage. Nous n’avons pas pu le réaliser, mais nous avons noué des contacts prometteurs dans le domaine de l’hôtellerie. En Chine, il se construit 2000 hôtels par année: des chiffres à fort potentiel pour eSMART.
Fabrizio, tu reviens de la Silicon Valley avec le Swisscom StartUp Challenge. Pourquoi as-tu postulé en premier lieu?
Nous avions deux buts: comprendre le marché de la propriété dans la Baie de San Francisco et voir si notre technologie avait du potentiel là-bas. Cela a même très bien fonctionné: nous sommes rentrés avec une vente auprès d’un propriétaire de villa! Il nous manque encore la certification américaine pour la réaliser, mais cela est extrêmement positif pour nous.
Parle-moi de l’ambiance sur place, avec les autres finalistes…
L’ambiance était très stimulante, l’échange avec les autres start-up permet de discuter de thèmes que, bien souvent, nous ne pouvons pas aborder avec des clients ou des investisseurs. Voir les autres start-up pitcher est aussi un moyen pour moi d’améliorer mon propre pitch en me mettant dans la peau de la personne qui m’écoute. Enfin, les soirées sans networking nous ont aussi permis d’apprécier une bonne bière et de découvrir San Francisco by night!
Vous avez équipé un Eco-quartier de 450 logements en Suisse romande et démontré que votre technologie fonctionne à plusieurs reprises, maintenant à l’étranger. Est-ce le bon moment d’aller à l’international, pour eSMART?
Ces voyages nous ont permis de mieux comprendre les attentes des marchés chinois et américain. Nous devons pourtant encore débriefer tout cela et mettre une stratégie en place. Pour le secteur hôtelier en Chine par exemple, nous avons pris contact avec l’Ecole Hôtelière de Lausanne afin d’établir une étude de marché. Notre expansion devrait débuter en 2015, et nous réaliserons notre première levée de fond.
eSMART est née en 2012: vous semblez avoir fait le pas entre l’académique à l’entrepreneuriat. Quels ont été les bénéfices de nos programmes pour cela?
En fait, nous ne serions pas là sans venture kick et les kickers camps. Il faut une certaine dose de passion (et de folie aussi) pour se lancer. Beat Schillig et Jordi Montserrat nous ont heureusement toujours donné un feedback honnête afin que nous nous développions et que nous rencontrions des gens. Sans eux, nous serions restés dans notre monde académique (rires).
Rencontrez eSMART
Fabrizio Lo Conte et Laurent Fabre seront les hôtes de l’événement venture idea du 21 novembre prochain à Genève, avec Salvador Garcia (iRewind) et Steve Savioz (Virtua), sur le thème des objects connectés et des applications web. Informations et inscriptions (événement gratuit)
Je souhaitais mieux comprendre le marché chinois. Nous avions un autre objectif, plutôt ambitieux, qui était celui de trouver un projet immobilier pilote à équiper pendant le voyage. Nous n’avons pas pu le réaliser, mais nous avons noué des contacts prometteurs dans le domaine de l’hôtellerie. En Chine, il se construit 2000 hôtels par année: des chiffres à fort potentiel pour eSMART.
Fabrizio, tu reviens de la Silicon Valley avec le Swisscom StartUp Challenge. Pourquoi as-tu postulé en premier lieu?
Nous avions deux buts: comprendre le marché de la propriété dans la Baie de San Francisco et voir si notre technologie avait du potentiel là-bas. Cela a même très bien fonctionné: nous sommes rentrés avec une vente auprès d’un propriétaire de villa! Il nous manque encore la certification américaine pour la réaliser, mais cela est extrêmement positif pour nous.
Parle-moi de l’ambiance sur place, avec les autres finalistes…
L’ambiance était très stimulante, l’échange avec les autres start-up permet de discuter de thèmes que, bien souvent, nous ne pouvons pas aborder avec des clients ou des investisseurs. Voir les autres start-up pitcher est aussi un moyen pour moi d’améliorer mon propre pitch en me mettant dans la peau de la personne qui m’écoute. Enfin, les soirées sans networking nous ont aussi permis d’apprécier une bonne bière et de découvrir San Francisco by night!
Vous avez équipé un Eco-quartier de 450 logements en Suisse romande et démontré que votre technologie fonctionne à plusieurs reprises, maintenant à l’étranger. Est-ce le bon moment d’aller à l’international, pour eSMART?
Ces voyages nous ont permis de mieux comprendre les attentes des marchés chinois et américain. Nous devons pourtant encore débriefer tout cela et mettre une stratégie en place. Pour le secteur hôtelier en Chine par exemple, nous avons pris contact avec l’Ecole Hôtelière de Lausanne afin d’établir une étude de marché. Notre expansion devrait débuter en 2015, et nous réaliserons notre première levée de fond.
eSMART est née en 2012: vous semblez avoir fait le pas entre l’académique à l’entrepreneuriat. Quels ont été les bénéfices de nos programmes pour cela?
En fait, nous ne serions pas là sans venture kick et les kickers camps. Il faut une certaine dose de passion (et de folie aussi) pour se lancer. Beat Schillig et Jordi Montserrat nous ont heureusement toujours donné un feedback honnête afin que nous nous développions et que nous rencontrions des gens. Sans eux, nous serions restés dans notre monde académique (rires).
Rencontrez eSMART
Fabrizio Lo Conte et Laurent Fabre seront les hôtes de l’événement venture idea du 21 novembre prochain à Genève, avec Salvador Garcia (iRewind) et Steve Savioz (Virtua), sur le thème des objects connectés et des applications web.
Fabrizio Lo Conte et Laurent Fabre seront les hôtes de l’événement venture idea du 21 novembre prochain à Genève, avec Salvador Garcia (iRewind) et Steve Savioz (Virtua), sur le thème des objects connectés et des applications web. Informations et inscriptions (événement gratuit)