Urturn, la plateforme sociale suisse qui a tout d’une grande
23.04.2013
La plateforme sociale online Urturn dont le siège du Flon emploie 25 personnes a d’ores et déjà beaucoup fait parler d’elle notamment aux Etats-Unis et en Angleterre où deux succursales sont présentes. Si le succès est au rendez-vous dans ces pays, c’est avant tout parce que la plateforme a su attirer des figures et des groupes musicaux extrêmement populaires tel David Bowie, One direction, the Script, Green day ou encore Kendrick Lamar qui communiquent avec leurs fans par son biais et ont un rôle prescripteur. Urturn propose aux utilisateurs d’insérer des images existantes ou leurs propres images dans des « post » incluant du texte, des bandes son ou des vidéos.
![]() Post de la blogueuse de mode
"flore de force" sur Urturn
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A l’occasion de sa prochaine participation au venture ideas de l’EPFL le 30 Avril prochain, nous avons interrogé Matthieu Fivaz, le COO de Urturn.
Matthieu Fivaz, comment et pourquoi avez-vous lancé Urturn ?
Lorsque nous avons vu qu’HTML5 arrivait sur la toile en 2009, nous avons perçu qu'un changement était en train de s'opérer dans la manière dont les gens utilisait le web. Ce qui nous a enthousiasmés, c’est de pouvoir offrir à large communauté une manière plus riche, ludique et émotionnelle de s’exprimer.
A quelle étape de son développement en est aujourd’hui Urturn?
Nous avons renommé la plateforme cette année mais existons depuis environ 2 ans. En plus de notre siège de Lausanne, nous avons des bureaux à Londres et à Palo Alto. Notre développement a été porté par des utilisateurs stars qui amènent ensuite leur communauté sur le réseau. Parmi eux, on peut citer des personnalités de la scène musicale américaine tel que David Bowie, One direction, the Script, Green day ou encore Kendrick Lamar mais aussi par des bloggeurs comme la britannique Fleur de force qui publie des post sur la mode et le lifestyle.
En termes de financement, Urturn a bénéficié à l’origine d’investissements locaux et doit annoncer dans les semaines qui viennent une levée de fonds importante auprès d’un venture capitaliste.
En quoi votre offre se distingue-t-elle de celle des autres médias sociaux ?
Ce que propose Urturn, c’est une manière plus riche, plus expressive et plus visuelle d’interagir avec la communauté. Concrètement, Urturn est basé sur des « expressions ». Une expression est une petite application web HTML5 qui sert à s’exprimer. Tout le monde peut en créer une. L’utilisateur peut par exemple prendre une photo avec son smartphone et enrichir l’image d’un hashtag visuel, d’un dessin, d'un son enregistré ou d’une flèche qui pointe sur un élément à mettre en avant….les possibilités sont quasiment infinies. Notre offre vient compléter celle des réseaux sociaux historiques.
Pourquoi avez-vous accepté de participer au venture ideas de l’EPFL ?
Tout ce qui peut être fait pour encourager l’entrepreneuriat local va dans le bon sens. Nous sommes extrêmement heureux de partager notre expérience et espérons que celle-ci pourra contribuer à ce que de nouveaux entrepreneurs se lancent et se lancent mieux !
Quel conseil pourriez-vous donner à un jeune entrepreneur qui souhaite se lancer ?
Mon meilleur conseil est d’oser voir grand. Il est maintenant possible de réaliser avec une très petite équipe des choses qui ont un impact global. L’écueil à éviter : signer un premier contrat avec un gros client local et orienter ensuite son produit pour répondre à ses besoins spécifiques … avec le risque de ne plus être à même de répondre aux exigences du marché global au moment de l’aborder…
Matthieu Fivaz, comment et pourquoi avez-vous lancé Urturn ?
Lorsque nous avons vu qu’HTML5 arrivait sur la toile en 2009, nous avons perçu qu'un changement était en train de s'opérer dans la manière dont les gens utilisait le web. Ce qui nous a enthousiasmés, c’est de pouvoir offrir à large communauté une manière plus riche, ludique et émotionnelle de s’exprimer.
A quelle étape de son développement en est aujourd’hui Urturn?
Nous avons renommé la plateforme cette année mais existons depuis environ 2 ans. En plus de notre siège de Lausanne, nous avons des bureaux à Londres et à Palo Alto. Notre développement a été porté par des utilisateurs stars qui amènent ensuite leur communauté sur le réseau. Parmi eux, on peut citer des personnalités de la scène musicale américaine tel que David Bowie, One direction, the Script, Green day ou encore Kendrick Lamar mais aussi par des bloggeurs comme la britannique Fleur de force qui publie des post sur la mode et le lifestyle.
En termes de financement, Urturn a bénéficié à l’origine d’investissements locaux et doit annoncer dans les semaines qui viennent une levée de fonds importante auprès d’un venture capitaliste.
En quoi votre offre se distingue-t-elle de celle des autres médias sociaux ?
Ce que propose Urturn, c’est une manière plus riche, plus expressive et plus visuelle d’interagir avec la communauté. Concrètement, Urturn est basé sur des « expressions ». Une expression est une petite application web HTML5 qui sert à s’exprimer. Tout le monde peut en créer une. L’utilisateur peut par exemple prendre une photo avec son smartphone et enrichir l’image d’un hashtag visuel, d’un dessin, d'un son enregistré ou d’une flèche qui pointe sur un élément à mettre en avant….les possibilités sont quasiment infinies. Notre offre vient compléter celle des réseaux sociaux historiques.
Pourquoi avez-vous accepté de participer au venture ideas de l’EPFL ?
Tout ce qui peut être fait pour encourager l’entrepreneuriat local va dans le bon sens. Nous sommes extrêmement heureux de partager notre expérience et espérons que celle-ci pourra contribuer à ce que de nouveaux entrepreneurs se lancent et se lancent mieux !
Quel conseil pourriez-vous donner à un jeune entrepreneur qui souhaite se lancer ?
Mon meilleur conseil est d’oser voir grand. Il est maintenant possible de réaliser avec une très petite équipe des choses qui ont un impact global. L’écueil à éviter : signer un premier contrat avec un gros client local et orienter ensuite son produit pour répondre à ses besoins spécifiques … avec le risque de ne plus être à même de répondre aux exigences du marché global au moment de l’aborder…