Un "serial entrepreneur" monte à bord d'Attolight
11.10.2012
Basée au Parc scientifique d'Ecublens, la start-up issue de l'EPFL parvient à clôturer un tour de financement de 1,5 million de francs suisses et profite de l'opération pour annoncer l'arrivée d'Erik Smith, un entrepreneur high-tech réputé dans le domaine des semi-conducteurs et des technologies photovoltaïques.
 Erik Smith, nouvelle recrue de choix pour Attolight
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Attolight a franchi un jalon important de son aventure en clôturant le deuxième tour de table de son histoire. D'un montant d'un million et demi de francs suisses, cette levée de fonds réalisée auprès d'investisseurs privés et institutionnels - incluant la Banque cantonale de Zurich, AKB, StartAngels Network et Verve Capital Partners (investiere.ch) - coïncide avec l'arrivée dans son conseil d'un "serial entrepreneur" au track-record impressionnant. Deux bonnes nouvelles qui pourraient bien se révéler décisives pour que cette petite société de 7 collaborateurs seulement mais hautement spécialisée et détenant une position de marché unique dans son domaine, afin qu'elle puisse devenir le leader des systèmes de mesures ultrarapides à l'échelle nanoscopique.
Une pointure des semi-conducteurs
Erik Smith n'est pas le premier venu dans le domaine du high-tech. Ayant débuté sa carrière chez Ultratech, un fournisseur de référence dans le domaine des systèmes de laser et de lithographie utilisés pour la fabrication d'appareils utilisant des semi-conducteurs - comme des ampoules LED à haute performance - en dirigeant ses opérations en Asie, ce jeune prodige a ensuite passé 5 ans comme vice-président des ventes et du marketing auprès de la même société. Pour mémoire, Ultratech s'est classée au 49 rang des "100 sociétés à plus forte croissance" du dernier classement établi par le magazine Fortune et paru le 24 septembre 2012.
Il a ensuite été le directeur opérationnel d'une start-up active dans le filmage ultrafin et le fondateur et CEO d'Alta-Energy, une place de marché pour les produits photovoltaïques, en particulier les panneaux solaires en toiture. Il dirige actuellement la divison des équipement semi-conducteurs, photovoltaïques et LED de Flextronics, une société dont la capitalisation boursière au Nasdaq s'élève à quelque 4 milliards de dollars.
"Le recrutement d'Erik Smith représente une excellente opportunité pour Attolight de bénéficier de la solide expérience de ce dernier dans les industries high-tech, avec une focalisation étroite sur l'Asie, laquelle est d'importance startégique pour nous", a relevé Samuel Sonderegger, cofondateur et CEO d'Attolight.
Des commandes en cours et à venir
Interrogé par l'hebdomadaire "Le Matin Dimanche", ce dernier a révélé que le produit-phare de la société, qui s'apparente à une caméra capable de capturer des images à l'échelle nanoscopique et de manière extrêmement rapide, vient d'enregistrer une deuxième commande et se prépare à en signer une troisième. Si les volumes sont faibles, ce n'est pas un problème pour la société, puisque chaque système vendu génère un chiffre d'affaires de plusieurs centaines de milliers de francs.
Attolight devrait ainsi clôturer l'année 2012 avec un chiffre d'affaires se hissant au-delà du million de francs. Pour l'heure, le principal défi reste pour l'entreprise de continuer à enregistrer des commandes fermes auprès de sa clientèle, constituée en majorité de centres de recherche et de grands groupes industriels désireux de caractériser les matériaux utilisés pour leurs processus de fabrication ou sur les bancs d'essai.
Une pointure des semi-conducteurs
Erik Smith n'est pas le premier venu dans le domaine du high-tech. Ayant débuté sa carrière chez Ultratech, un fournisseur de référence dans le domaine des systèmes de laser et de lithographie utilisés pour la fabrication d'appareils utilisant des semi-conducteurs - comme des ampoules LED à haute performance - en dirigeant ses opérations en Asie, ce jeune prodige a ensuite passé 5 ans comme vice-président des ventes et du marketing auprès de la même société. Pour mémoire, Ultratech s'est classée au 49 rang des "100 sociétés à plus forte croissance" du dernier classement établi par le magazine Fortune et paru le 24 septembre 2012.
Il a ensuite été le directeur opérationnel d'une start-up active dans le filmage ultrafin et le fondateur et CEO d'Alta-Energy, une place de marché pour les produits photovoltaïques, en particulier les panneaux solaires en toiture. Il dirige actuellement la divison des équipement semi-conducteurs, photovoltaïques et LED de Flextronics, une société dont la capitalisation boursière au Nasdaq s'élève à quelque 4 milliards de dollars.
"Le recrutement d'Erik Smith représente une excellente opportunité pour Attolight de bénéficier de la solide expérience de ce dernier dans les industries high-tech, avec une focalisation étroite sur l'Asie, laquelle est d'importance startégique pour nous", a relevé Samuel Sonderegger, cofondateur et CEO d'Attolight.
Des commandes en cours et à venir
Interrogé par l'hebdomadaire "Le Matin Dimanche", ce dernier a révélé que le produit-phare de la société, qui s'apparente à une caméra capable de capturer des images à l'échelle nanoscopique et de manière extrêmement rapide, vient d'enregistrer une deuxième commande et se prépare à en signer une troisième. Si les volumes sont faibles, ce n'est pas un problème pour la société, puisque chaque système vendu génère un chiffre d'affaires de plusieurs centaines de milliers de francs.
Attolight devrait ainsi clôturer l'année 2012 avec un chiffre d'affaires se hissant au-delà du million de francs. Pour l'heure, le principal défi reste pour l'entreprise de continuer à enregistrer des commandes fermes auprès de sa clientèle, constituée en majorité de centres de recherche et de grands groupes industriels désireux de caractériser les matériaux utilisés pour leurs processus de fabrication ou sur les bancs d'essai.