Faveeo répond au défi de «l’infobésité»
23.04.2013
Le cabinet de conseil Basex a évalué à 900 milliards de dollars annuel en 2012 le coût de la surinformation en terme de perte de temps et de productivité individuelle au sein des entreprises américaines. Ce phénomène baptisé « infobésité » n’épargne pas les entreprises européennes qui sont aussi confrontées au trop plein d’informations générées par le web, les mails et les medias sociaux. C’est pour répondre à cette problématique qu’Alexis Dufresne, spécialiste en communication et passionné du web et des nouveaux médias, décide en 2012 de créer Faveeo. Il s’associe à deux ex- ingénieurs du CERN et un de l’EPFL pour créer une plateforme de veille internet à la fois simple et puissante permettant aux entreprises de « s’abonner » à un sujet et de recevoir des informations pertinentes issues du web et des médias sociaux.
![]() Alexis Dufresne, créateur de Faveeo
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Retour sur Faveeo avec Alexis Dufresne :
Qu’est-ce que Faveeo ? :
Faveeo est une plateforme de veille et découverte qui permet de surveiller le web et les réseaux sociaux en faisant émerger des informations pertinentes et exhaustives sur lesquelles les entreprises peuvent s’appuyer pour définir et ajuster leur stratégie. Ce que propose Faveeo, c’est de découvrir et d’extraire les informations réellement pertinentes pour nos clients et de leur permettre de les faire circuler rapidement entre les collaborateurs de l’entreprise.
Sur quel marché vous positionnez-vous ?
Nous avons constaté que les entreprises sont aujourd’hui confrontées à deux types d’offres lorsqu’elles cherchent à développer leur système de veille informative :
Première option: utiliser des plateformes gratuites qui permettent de surveiller twitter ou de générer des alertes Google. Cette option là est chronophage et peu adaptée aux besoins des entreprises qui doivent disposer d’une information immédiatement fiable et exploitable pour servir de base à leur diverses actions marketing, commerciales ou autre. De plus on ne peut chercher quelque chose que l’on ne connait pas. Cela pose problème tout particulièrement en terme de veille concurrentielle.
Seconde possibilité : acquérir des systèmes très chers et très complexes. Au-delà de leur coût qui limite leur utilisation aux grosses entreprises, ces systèmes doivent être exploités par une personne dédiée qui doit les reconfigurer régulièrement et ensuite relayer l’information au sein de l’entreprise.
Nous nous situons entre ces deux marchés puisque notre plateforme est assez efficace et pertinente pour répondre aux besoins de l’entreprise tout en étant suffisamment facile d’utilisation pour pouvoir être utilisée par l’ensemble des collaborateurs.
Pourquoi avez-vous postulé au venture leaders et qu’espérez-vous de votre participation à l’équipe nationale suisse 2013 ?
Nous avons postulé afin d’avoir la chance de bénéficier d’un modèle qui a fait ses preuves pour promouvoir de nombreuses startup suisses actives dans les hautes technologies. Nous voulons avoir la possibilité de soumettre notre business plan à des professionnels de l’industrie et lui faire subir un « stress test ». Nous comptons également sur notre sélection au sein l’équipe nationale suisse des startup 2013 pour nous aider à asseoir notre crédibilité et à lever des fonds aussi bien en Suisse qu’à l’international. Nous nous préparons d’ailleurs au voyage à Boston afin d’avoir des éléments à présenter lorsque nous rencontrerons des professionnels de l’industrie ou de potentiels investisseurs…
Vous allez bientôt intervenir dans le cadre des venture ideas aux HEG de Genève. Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes étudiants qui souhaitent créer leur entreprise ?
Mon premier conseil est de ne pas se lancer seul ou du moins de s’entourer très rapidement. Faveeo est le résultat d’une synergie de compétences et je pense réellement que c’est une richesse. S’entourer c’est aussi savoir prendre conseil et saisir les opportunités. Avant même de créer officiellement Faveeo, nous avons participé à des formations proposées par venturelab et avons continué de profiter des conseils prodigués par leurs experts jusqu’à ce jour. S’adresser à des experts de l’entrepreneuriat nous a permis de ne pas perdre trop de temps à nous poser les mauvaises questions : cela nous a par exemple fait réaliser qu’avant de vouloir changer le monde grâce à Faveeo, il était utile d’avoir une cible client bien définie…
Pour rencontrer Alexis Dufresne, rendez-vous aux venture ideas des HEG de Genève le 30 Avril prochain !
Qu’est-ce que Faveeo ? :
Faveeo est une plateforme de veille et découverte qui permet de surveiller le web et les réseaux sociaux en faisant émerger des informations pertinentes et exhaustives sur lesquelles les entreprises peuvent s’appuyer pour définir et ajuster leur stratégie. Ce que propose Faveeo, c’est de découvrir et d’extraire les informations réellement pertinentes pour nos clients et de leur permettre de les faire circuler rapidement entre les collaborateurs de l’entreprise.
Sur quel marché vous positionnez-vous ?
Nous avons constaté que les entreprises sont aujourd’hui confrontées à deux types d’offres lorsqu’elles cherchent à développer leur système de veille informative :
Première option: utiliser des plateformes gratuites qui permettent de surveiller twitter ou de générer des alertes Google. Cette option là est chronophage et peu adaptée aux besoins des entreprises qui doivent disposer d’une information immédiatement fiable et exploitable pour servir de base à leur diverses actions marketing, commerciales ou autre. De plus on ne peut chercher quelque chose que l’on ne connait pas. Cela pose problème tout particulièrement en terme de veille concurrentielle.
Seconde possibilité : acquérir des systèmes très chers et très complexes. Au-delà de leur coût qui limite leur utilisation aux grosses entreprises, ces systèmes doivent être exploités par une personne dédiée qui doit les reconfigurer régulièrement et ensuite relayer l’information au sein de l’entreprise.
Nous nous situons entre ces deux marchés puisque notre plateforme est assez efficace et pertinente pour répondre aux besoins de l’entreprise tout en étant suffisamment facile d’utilisation pour pouvoir être utilisée par l’ensemble des collaborateurs.
Pourquoi avez-vous postulé au venture leaders et qu’espérez-vous de votre participation à l’équipe nationale suisse 2013 ?
Nous avons postulé afin d’avoir la chance de bénéficier d’un modèle qui a fait ses preuves pour promouvoir de nombreuses startup suisses actives dans les hautes technologies. Nous voulons avoir la possibilité de soumettre notre business plan à des professionnels de l’industrie et lui faire subir un « stress test ». Nous comptons également sur notre sélection au sein l’équipe nationale suisse des startup 2013 pour nous aider à asseoir notre crédibilité et à lever des fonds aussi bien en Suisse qu’à l’international. Nous nous préparons d’ailleurs au voyage à Boston afin d’avoir des éléments à présenter lorsque nous rencontrerons des professionnels de l’industrie ou de potentiels investisseurs…
Vous allez bientôt intervenir dans le cadre des venture ideas aux HEG de Genève. Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes étudiants qui souhaitent créer leur entreprise ?
Mon premier conseil est de ne pas se lancer seul ou du moins de s’entourer très rapidement. Faveeo est le résultat d’une synergie de compétences et je pense réellement que c’est une richesse. S’entourer c’est aussi savoir prendre conseil et saisir les opportunités. Avant même de créer officiellement Faveeo, nous avons participé à des formations proposées par venturelab et avons continué de profiter des conseils prodigués par leurs experts jusqu’à ce jour. S’adresser à des experts de l’entrepreneuriat nous a permis de ne pas perdre trop de temps à nous poser les mauvaises questions : cela nous a par exemple fait réaliser qu’avant de vouloir changer le monde grâce à Faveeo, il était utile d’avoir une cible client bien définie…
Pour rencontrer Alexis Dufresne, rendez-vous aux venture ideas des HEG de Genève le 30 Avril prochain !