Du capital pour soutenir des femmes entrepreneurs - De nouvelles approches dans le contrôle des pathogènes et dans la livraison de colis.
07.06.2018
Aike Festini et Olga Dubey ont une chose en commun : leurs start-up ont chacune reçu CHF 130'000 lors de la finale du programme Venture Kick. Financé par des entreprises et des particuliers, le programme national de soutien aux start-up Venture Kick combine une compétition de start-up, un soutien entrepreneurial sur mesure ainsi qu’une aide financière tout en ouvrant les portes à l’international. Pour la première fois depuis son lancement en 2007, deux start-up, ayant reçu le prix maximum d’une valeur de CHF 130'000, ont à leurs têtes des femmes CEO.
![]() LuckaBox: Maite Mihm et Aike Festini
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![]() Jean-Pascal Aribot, Olga Dubey et Sylvain Dubey
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"Grâce à l'argent de Venture Kick, nous pouvons vraiment commencer", a déclaré Olga Dubey de la start-up lausannoise AgroSustain. La biologiste moléculaire pourra notamment embaucher un deuxième employé à temps plein et financer la certification de son nouveau biocide. Dubey dirige son entreprise avec ses deux co-fondateurs Jean-Pascal Aribot et Sylvain Dubey. Du côté de Winterthur, deux femmes sont au volant de la plateforme logistique LuckaBox : la CEO Aike Festini et sa co-fondatrice Maite Mihm. Elles ont commencé leur projet au milieu de l'année dernière tout en recevant l’appui entrepreneurial de Venture Kick. "Pour moi - dit Festini - le soutien des experts de Venture Kick était tout aussi important que l'argent reçu".
LuckaBox, Winterthur : plateforme innovative pour la logistique
La "plateformisation" de l'économie progresse et maintenant atteint l'industrie de la livraison. Basée à Winterthur, LuckaBox a mis en place une plateforme regroupant les capacités de livraison express disponibles au sein d’une ville à un moment donné et les met à la disposition des détaillants en temps réel. L'algorithme sous-jacent évalue la fiabilité, le prix et la performance de chaque service de livraison et calcule, sur demande, la meilleure combinaison pour un travail donné. Le lancement sur le marché de LuckaBox a été couronné de succès : parmi ses premiers clients figurent des entreprises renommées telles que Jelmoli et le distributeur informatique Steg.
AgroSustain, Nyon (UNIL) : gestion durable des agents pathogènes
L'ONU estime que des denrées alimentaires d'une valeur de 1000 milliards de francs sont jetées chaque année dans le monde, les champignons pathogènes causant à eux seuls des dégâts d’environ 100 milliards de francs, principalement dans les fruits et légumes. Néanmoins, aujourd'hui il n'existe pas de remède durable sur le marché. Cela pourrait maintenant changer : la start-up AgroSustain a développé une méthode pour détecter les toxines d'origine végétale afin de lutter contre certains des champignons agronomiques les plus courants. Le premier produit issu de la spin-off de l'Université de Lausanne est basé sur deux extraits naturels de plantes et prolonge d'au moins une semaine la durée de conservation des légumes, des baies, des fruits et des fleurs coupées.
LuckaBox, Winterthur : plateforme innovative pour la logistique
La "plateformisation" de l'économie progresse et maintenant atteint l'industrie de la livraison. Basée à Winterthur, LuckaBox a mis en place une plateforme regroupant les capacités de livraison express disponibles au sein d’une ville à un moment donné et les met à la disposition des détaillants en temps réel. L'algorithme sous-jacent évalue la fiabilité, le prix et la performance de chaque service de livraison et calcule, sur demande, la meilleure combinaison pour un travail donné. Le lancement sur le marché de LuckaBox a été couronné de succès : parmi ses premiers clients figurent des entreprises renommées telles que Jelmoli et le distributeur informatique Steg.
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L'ONU estime que des denrées alimentaires d'une valeur de 1000 milliards de francs sont jetées chaque année dans le monde, les champignons pathogènes causant à eux seuls des dégâts d’environ 100 milliards de francs, principalement dans les fruits et légumes. Néanmoins, aujourd'hui il n'existe pas de remède durable sur le marché. Cela pourrait maintenant changer : la start-up AgroSustain a développé une méthode pour détecter les toxines d'origine végétale afin de lutter contre certains des champignons agronomiques les plus courants. Le premier produit issu de la spin-off de l'Université de Lausanne est basé sur deux extraits naturels de plantes et prolonge d'au moins une semaine la durée de conservation des légumes, des baies, des fruits et des fleurs coupées.