CashSentinel reçoit un kick de CHF 20 000
07.05.2013
CashSentinel, une jeune start-up d’Yverdon qui développe une solution innovante de paiement online, vient de passer la seconde étape du parcours venture kick et s’est vu attribuer la somme de 20 000CHF. L’entreprise fondée en 2012 par Sylvain Bertolus, formé à l’UTC de Compiègne, et Julie Garg, diplômée d’Harvard et de l’IMD, vise à développer une solution de paiement d’un nouveau genre a mi-chemin entre l’agent dépositaire et la solution de paiement mobile. L’objectif étant de permettre aux utilisateurs d’effectuer des transactions importantes de manière flexible et sécurisé via leur téléphone mobile.
![]() Julie Garg et Sylvain Bertolus, co-fondateurs de CashSentinel
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Alors que la jeune start-up compte inaugurer sa solution dans les prochains mois, les grandes lignes du lancement sont déjà définies : CashSentinel a trouvé un marché cible qui bénéficiera grandement de son système. Si celui-ci ne peut être dévoilé avant le lancement pour des raisons stratégiques, Julie Garg et Sylvain Bertolus expliquent volontier les raisons de leur choix: à ce jour, les moyens de paiement utilisés sur ce marché diffèrent très peu de ceux utilisés il y a 20 ans; les transactions s’effectuent essentiellement par le biais de chèques, de virements ou de paiements en liquide. Il y a donc un réel besoin d’innovation dans le secteur. Par ailleurs, ce marché est très porteur: rien qu’en Suisse, ce sont environ 1 million de transactions qui ont lieu chaque année. En incluant les sept plus gros marchés de l’UE, on compte 25 millions de transactions par an. CashSentinel compte se servir du marché local comme d’un tremplin : des discussions ont commencé avec les professionnels du canton de Vaud dans le but d'opérer le système dès cet été. La start-up yverdonnoise vise ensuite l’expansion européenne. Divers obstacles ont déjà été franchis par l’équipe de CashSentinel: n’ayant aucun concurrent direct sur ce marché de niche, ils ont du défricher le terrain en s’assurant auprès de l'autorité de régulation que le modèle d'affaire pouvait être exploité en conformité avec les lois en vigueur pour les transactions financières. Comme l’affirme eux même les créateurs, une autre difficulté sera de faire tomber les réticences du client à effectuer avec un smartphone des transactions de plusieurs milliers de CHF: Julie Garg, la brillante directrice stratégique du projet semble la personne ad-hoc pour relever le défi.